
Rencontre avec Carlo Amen

Carlo Amen, artiste tatoueur et plasticien, nous invite au voyage à travers ses œuvres. Polyvalent, il puise son inspiration du cubisme. Nombre de ses toiles sont un clin d’oeil au maître espagnol du XXème siècle Pablo Picasso, mais l’artiste n’en perd pas sa singularité ! Puissant, riche et inspirant, son travail transcende. Artiste montant, tatoueur reconnu et voyageur invétéré, Artsper vous propose d’en découvrir davantage…
Peux-tu nous expliquer ton parcours ?
Je suis originaire du nord de la France et j’ai grandi avec deux parents artistes. Quand on passe sa vie avec de la peinture sur toutes les poignées de portes, c’est assez simple de prendre le pli.

Avant d’être artiste plasticien, tu es artiste tatoueur ce n’est que récemment que tu t’es lancé dans la peinture, pourquoi ?
J’aurais envie de vous répondre pourquoi pas ! La magie dans l’art c’est de se rendre compte qu’il n’y a absolument aucune barrière ni interdit. La liberté d’expression prime et les différents supports sont des appels à la création. C’est finalement aussi plaisant que de sauter d’une falaise de 30 mètres de haut et de tomber dans la mer.

Quelles sont tes sources d’inspiration ?
Le quotidien m’inspire : les vieux qui discutent dans les troquets, les brocantes, la tourte au maroilles, les escaliers en colimaçon, l’architecture des années 1920, les regroupements tunings sur les parkings des supermarchés et évidemment les gitans qui jouent au Bonneteau aux coins des rues passantes.
Mais ma plus grande source d’inspiration c’est le voyage.
Il m’influence beaucoup, notamment dans mes choix de couleurs. Du Mexique à Istanbul, de Reykjavik à Sarajevo en passant par l’Asie ou l’Océanie, c’est difficile de ne pas être influencé. Durant ces 14 dernières années, j’ai eu la chance de vivre dans 5 pays différents et d’en parcourir plus de 25. Cela aide à ouvrir les portes de la curiosité et également à faire grandir ma passion pour les arts premiers, l’architecture et le contact humain.

Tu es cofondateur du célèbre salon de tatouage Les maux bleus, comment décrirais-tu cette aventure ?
Après 10 ans sur la route dont 4 ans à tatouer aux quatre coins du globe. J’en ai eu marre de tester canapés et matelas en tout genre. Paris a toujours été une ville où j’avais une forte demande au niveau du tatouage et j’ai une bonne bande de copains, il m’a semblé évident d’y poser mes valises. Ca faisait déjà un bout de temps qu’avec mon ami Sixo Santos on avait l’envie d’ouvrir notre shop et c’est ce qu’on a fait.
Au début, on était 4 associés mais à partir de septembre ce sera lui et moi.
Déjà trois ans depuis l’ouverture de la boutique « Les maux bleus », et franchement, c’est passé comme une fusée ! C’est un lieu atypique en arrière cours d’une petite rue du Marais dans le 3eme arrondissement.
Si vous voulez en savoir plus n’hésitez pas à venir voir nos books, on est ouvert du mardi au samedi.
La magie dans l’art c’est de se rendre compte qu’il n’y a absolument aucune barrière ni interdit.

Tes projets en cours ?
En ce moment je travaille sur une série de sculptures en béton et en acier, également sur des planches de Skate avec une petite marque Lilloise et la cerise sur le gâteau c’est une grosse exposition à la galerie Sonia Monti dans le 8ème arrondissement à partir du 15 Septembre 2019.
Retrouvez ses oeuvres sur Artsper…

À propos d’Artsper
Fondée en 2013, Artsper est une marketplace en ligne d’art contemporain. En partenariat avec 1 800 galeries d’art professionnelles autour du monde, elle rend accessible à tous la découverte et l’acquisition d’œuvres d’art.
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