Annie Leibovitz et la photographie contemporaine de célébrités
Les célébrités sont une source d'inspiration dans le monde de l'art... Plongez dans la vie d'Annie Leibovitz, une photographe extraordinaire !
Marilyn Monroe est née sous le nom de Norma Jeane Baker à Mortensen en 1926. À la suite d’une enfance instable – entre orphelinats et familles d’accueil – elle se fait repérer par André De Dienes. Elle deviendra alors l’icône que l’on connaît aujourd’hui, offrant un rêve universel en même temps qu’elle le façonne. De la plus célèbre photo de Marilyn Monroe à des clichés peu connus, voici ses 10 meilleurs portraits.
En 1945, Norma Jeane décroche son premier contrat en tant que mannequin avec le photographe André De Dienes. Après une première séance photo réussie, ils continuent leur collaboration l’année suivante, organisant un shooting de cinq semaines. Ces portraits auront un succès retentissant, puisqu’ils seront utilisés en couverture de magazine à travers le monde entier. Ils marquent aussi un tournant dans la vie de Norma Jeane, qui décidera désormais de s’appeler Marilyn Monroe.
Capturée lors du tournage de Sept ans de réflexion, cette célèbre photo de Marilyn Monroe a parcouru le monde entier. Sur une idée de son photographe et ami Sam Shaw, ils décident d’utiliser une bouche de métro pour créer l’incontournable cliché. Comme toujours Marilyn est incroyablement solaire sur ce portrait. Riant à gorge déployée, l’histoire raconte qu’une foule de fans et de photographes s’était regroupée autour d’elle.
Certainement l’une des photos iconiques de Marilyn Monroe les plus touchantes, ce portrait traduit douceur, profondeur et sensualité. La séance photo n’était pourtant pas partie pour être un succès, puisque la tenue de Marilyn est trop petite pour elle. Loin de s’en offusquer, la mannequin décide de détourner cette erreur, pour faire du bustier un accessoire atypique. Cette célèbre photo laisse entrevoir tout le sublime de sa beauté : à la fois éblouissante et fragile.
Loin de l’image de midinette dans laquelle de nombreux rôles cinématographiques ont voulu la cantonner, Marilyn Monroe était brillante. Elle lisait beaucoup et aimait être photographiée durant ses séances de lecture. Une fois de plus, la mannequin dénote pour son époque. Elle déroge au stéréotype de la pin up limitée intellectuellement, montrant qu’une belle femme n’est pas qu’une harmonieuse coquille vide.
Si Marilyn Monroe sélectionnait toujours ses images, ce portrait de Cecil Beaton est reconnu pour être son favori. Elle l’utilisera même pour signer ses autographes à de nombreuses reprises. Délicat et sincère, ce cliché reflète la douceur presque palpable de l’icône.
Célèbre photo de Marilyn Monroe, ce cliché en noir et blanc de Richard Avedon dévoile un nouveau visage de l’icône. Ayant posé durant de longues heures, la séance photo touche à sa fin. Marilyn est harassée, elle relâche rapidement la pression, abandonne sa pose travaillée et ses œillades charmeuses. C’est alors qu’Avedon observe une saisissante transformation de son expression et lui demande s’il peut prendre un dernier cliché. En ressort ce chef-d’œuvre du portraitiste, dans lequel la perfection esthétique se mêle à une lasse mélancolie. Une photographie dont l’authenticité souligne encore davantage le sublime.
À nouveau photographiée par son ami Sam Shaw, Marilyn pose avec son troisième époux, le dramaturge Arthur Miller. Pleine de tendresse et de spontanéité, cette image date de 1957 et a été prise dans leur maison à Amagansett.
Tout comme Dalí, Grace Kelly ou Cassius Clay, Marilyn Monroe accepte de sauter devant l’objectif du célèbre photographe Philippe Halsman. Cet irrésistible bond fera donc partie du magnifique ouvrage Jump Book.
C’est ici dans l’objectif d’Henri Cartier-Bresson que Marilyn se laisse photographier en plein tournage du film The Misfits. Datant de 1961, cette image, que l’on doit à l’agence Magnum Photos, montre une Marilyn Monroe concentrée et gracieuse.
Fortement fragilisée par la prise d’anxiolytiques, Marilyn Monroe accepte tout de même de poser pour Bert Stern. Pendant presque trois jours, la mannequin se fait photographier sous toutes les coutures dans une chambre de l’Hôtel Bel-Air. Malgré son état d’épuisement, elle se rend ensuite chez Stern pour sélectionner les images, comme elle le fait depuis toujours. Parmi les 2600 clichés, Marilyn raie d’une croix rouge tous ceux qu’elle ne souhaite pas voir publier. Si certains portraits sont tout à fait sublimes, Marilyn Monroe s’éteint 6 semaines après la séance photo. Tragédie que Stern tournera ensuite à son avantage, intitulant la série de portrait La Dernière Séance. Mais le photographe ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Peu après sa mort, il développe et expose les portraits que Marilyn ne souhaitait pas voir diffusés.
Monroe aura donné son corps à la photographie et aux portraitistes qui ont eu la chance de la rencontrer. Tirant un trait sur son enfance douloureuse, elle passe toute sa vie à se réinventer. Elle offre ainsi aux photographes une palette d’émotions et de rôles, qui semblent tous être une part d’elle-même. C’est d’autant plus pour cette raison que la dépossession de sa propre image par Bert Stern est si critiquable. Le photographe – au contraire d’être reconnaissant et admiratif – ne respecte ni sa volonté personnelle, ni son travail acharné. Pour autant, nous ne retiendrons pas ces images barrées de croix rouges, mais toutes les autres. Des centaines, des milliers de clichés qui nous plongent dans le rêve que Marilyn Monroe voulait vivre.
Fondée en 2013, Artsper est une marketplace en ligne d’art contemporain. En partenariat avec 1 800 galeries d’art professionnelles autour du monde, elle rend accessible à tous la découverte et l’acquisition d’œuvres d’art.
En savoir plus