
7 peintures de Raphaël que vous devriez connaître
500 ans après sa mort, Raffaello Sanzio – plus connu sous le nom de Raphaël – reste un emblème de la Haute Renaissance. Artiste du divin, il était le peintre officiel du Vatican et a dédié son existence à l’art. Que vous soyez un.e adepte d’art naïf ou que vous préfériez le rococo, la peinture de Raphaël est incontournable. Mais quelles sont les œuvres à ne pas manquer et quelle est la peinture la plus célèbre de Raphaël ? Découvrez tout de suite 7 incontournables œuvres d’art de Raphaël !
1. Les Trois Grâces, la peinture de Raphaël la plus connue

Œuvre emblématique, Les Trois Grâces est certainement l’un des tableaux les plus iconiques de Raphaël. Elle n’en est pas moins énigmatique, puisque son interprétation fait débat. Certain.e.s affirment que le tableau représentait initialement le jugement de Pâris. Raphaël transforma ensuite les modèles en nymphes de la Grèce Antique – des Hespérides – capables d’offrir l’immortalité grâce à des pommes. D’autres pensent que ce tableau représente Aglaé, Thalie et Euphrosyne, trois filles de Zeus qui symbolisent l’allégresse, la splendeur et l’abondance. Quoi qu’il en soit, cette œuvre traduit une douceur délectable.
2. L’École d’Athènes, un hommage à la philosophie

Commande directe du Pape Jules II, cette très grande fresque de 7m70 ne représente pas moins de 58 personnages. Et pas n’importe lesquels : Diogène, Platon, Aristote, Pythagore et Héraclite y côtoient Michel-Ange, et Raphaël lui-même ! Une absurdité historique et géographique dont la puissance symbolique est indéniable. Raphaël parle ici de recherche de la vérité et rend hommage à la philosophie dans toute sa splendeur. Parmi les peintures de Raphaël au Vatican, elle ressort favorite, puisqu’elle est depuis peu le tableau officiel de la papauté.
3. Autoportrait, une double peinture de Raphaël

Dans cet autoportrait, Raphaël semble dévoiler son caractère ambivalent. Ses yeux toisant le spectateur lui donnent un air effronté, mais son regard est d’une profonde douceur. À la fois modèle et peintre, son buste semble de dos et son visage de face. Il a le teint juvénile, mais un air sérieux. Presque austère, le camaïeu de marron met en lumière la blancheur naturelle de sa peau. Bien moins coloré que ces représentations bibliques, la sobriété de ce tableau traduit une grande humilité. Un autoportrait qui deviendra iconographique, puisqu’il se retrouvera plus tard sur les billets de 500 000 lires italiennes.
4. Le triomphe de Galatée, ou la beauté mythologique

Peinture mythologique qui s’inspire ouvertement des normes classiques et religieuses, cette toile est, elle aussi, emblématique. Elle représente Galatée, la fille de Doris et de Nérée, et l’une des cinquante nymphes marines, aussi appelées Néréides. Libre et puissante, ce personnage traduit un idéal de beauté propre à cette époque.
5. La Fornarina, la peinture de Raphaël la plus scandaleuse

Cette peinture de Raphaël est l’une des plus sulfureuses, puisqu’elle représente une femme dans toute la splendeur de sa nudité. Intitulant son tableau La Fornarina, qui signifie la boulangère, Raphaël revendique l’identité du modèle : Margarita Luti, son grand amour. Réalisée peu de temps avant sa mort, cette œuvre fait scandale pour son caractère érotique. Elle devient ensuite un symbole de passion amoureuse et suscitera toute l’admiration des plus grands peintres.
6. La Madone Sixtine, une œuvre de perfection

Autre représentation de la vierge, La Madone Sixtine surplombe ce tableau avec force et naturel. Par sa perfection technique inégalable, cette toile atteste du génie de Raphaël.
7. La Transfiguration, l’une des dernières toiles de Raphaël

Véritable ode religieuse, La Transfiguration met en image un épisode biblique. La partie supérieure du tableau représente la métamorphose de l’apparence humaine du Christ, dévoilant son caractère divin. Sur la partie inférieure, on observe la libération d’un enfant possédé par le diable, effectuée par le Christ lui-même. Grâce aux couleurs vives et aux postures exagérées des personnages, ce tableau annonce le courant maniériste.
La peinture de Raphaël, entre ciel et terre
Malgré une courte vie, Raphaël laissera une emprunte monumentale. Peintures, dessins, fresques et monuments architecturaux, il était aussi prolifique que perfectionniste. Peignant le sublime et le sacré, il a fini par devenir, lui aussi, une figure divine. Encore aujourd’hui, certains considèrent qu’il était une sorte de « dieu mortel ». Et vous, quelle œuvre de Raphaël préférez-vous ?

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