7 peintures de Picasso à connaître

Né en 1881, Pablo Picasso est un artiste qu’on ne présente plus. À la fois cubiste, surréaliste, ou encore néoclassique, la carrière de Picasso fut haute en couleurs ! Tout d’abord doué pour la peinture classique, il décida à 26 ans d’expérimenter avec des couleurs et des formes complètement nouvelles. La créativité de Picasso se manifesta en peinture, en sculpture et même à travers le théâtre. Avec Artsper, découvrez 7 peintures qui ont marqué sa carrière.

1. Autoportrait, le début de sa « période bleue »

Cet autoportrait est l’une des premières œuvres de Picasso, et celle qui marqua le début de sa période bleue. Sur ce portrait d’une grande sobriété, le peintre, encore jeune apparaît calme et immobile. On reconnaît les tons sombres et mélancoliques que Picasso utilisera pour toutes ses œuvres produites entre 1901 et 1904.

2. Guernica, ou l’horreur de la guerre

Cette immense peinture murale est l’œuvre de Picasso la plus recherchée sur internet ! On y retrouve une scène violente entre des créatures mi-hommes mi-animaux. Réalisée durant la guerre civile espagnole, la scène glaçante de Guernica dénonce le fascisme, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.

3. Les demoiselles d’Avignon, entre cubisme et primitivisme

Les Demoiselles d’Avignon représente un groupe de prostituées dans le style cubiste et déstructuré habituel de l’artiste. Picasso eut l’intention de choquer en choisissant de montrer ses modèles nues, face à nous. Il est indéniable que Picasso attribue à ses poseuses un caractère bestial. Grand admirateur de l’art africain, Picasso utilise ici des masques pour déshumaniser ces femmes au corps déformé.

4. Le rêve, portrait de sa très jeune maîtresse

Cette peinture de Picasso est l’une de ses plus apaisantes par ses couleurs et ses formes. Le peintre, alors âgé de 50 ans, fait ici poser sa maîtresse de l’époque, Marie-Thérèse Walter. Celle-ci est alors âgée de 22 ans ; leur relation commença d’ailleurs alors que celle-ci n’avait que 17 ans. Dans ce portrait, on retrouve une douceur quelque peu inhabituelle pour l’artiste. Si la jeune maîtresse de Picasso est représentée de manière paisible, le caractère érotique de la scène reste omniprésent.

5. La femme qui pleure, triste hommage à Dora Maar

Tout au long de sa carrière, Picasso peint de nombreuses femmes en larmes. Son modèle principal pour ces portraits fut sa compagne Dora Maar, célèbre photographe qui vécut comme beaucoup d’autres une histoire difficile avec l’artiste. Le visage de la photographe semble éclater en un collage de couleurs vives. Bien que déformée, on lit la détresse sur son visage.

Picasso avouera lui-même : « Pour moi, Dora est une femme qui pleure. Pendant des années, je l’ai peinte en formes torturées, non par sadisme mais par plaisir ». Ce portrait révèle une facette cruciale de la vie de Picasso : son comportement destructeur envers les femmes qui partagèrent sa vie. Deux d’entre elles ont d’ailleurs mis fin à leurs jours, et Dora Maar finira internée pour dépression.

6. La vie, une scène lugubre et intrigante

La Vie est considérée comme étant le sommet de la période bleue de Picasso. On y retrouve le talent de Picasso pour la peinture classique. Dans cette œuvre, Picasso représente l’un de ses amis proches, entouré de femmes et de figures à différents stades de leur vie. Ouvert à l’interprétation, le titre « La Vie » fait de cette peinture l’une des plus mystérieuses de l’artiste.

7. Autoportrait face à la mort, portrait de fin de vie

Cet autoportrait est l’une des toutes dernières peintures de Picasso, peinte quelques mois avant la fin de sa vie. L’artiste se peint attendant la mort, sûrement avec une certaine angoisse. Il nous fait face, les yeux écarquillés. Un côté de son visage s’efface légèrement, comme pour signifier que la mort vient déjà doucement le chercher.

En conclusion, Picasso fut un homme complexe, qui laissa une trace certaine sur l’histoire de l’art et sur son entourage. Si son impact sur l’évolution de l’art est indéniable, il est aussi important de garder en tête qu’une partie de son inspiration fut tirée de sa propre nature violente. L’œuvre de Picasso, colorée et nouvelle, est également empreinte d’une noirceur glaçante.