Annie Leibovitz et la photographie contemporaine de célébrités
Les célébrités sont une source d'inspiration dans le monde de l'art... Plongez dans la vie d'Annie Leibovitz, une photographe extraordinaire !
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Henri Cartier-Bresson, né en 1908 et disparu en 2004, est considéré comme l’un des pionniers du photojournalisme allié à la photographie d’art. Connu pour la précision au couperet et le graphisme de ses compositions, voici 6 choses que vous ne saviez peut-être pas encore sur Henri Cartier-Bresson.
Surnommé l’œil du siècle, Henri Cartier-Bresson révolutionne la technique photographique en utilisant un appareil léger et au plus proche de l’œil humain : un Leica 50mm. Grâce à son appareil qu’il ne quitte jamais, il immortalise certains des plus grands événements du siècle passé.
En 1947, il cofonde l’agence Magnum avec Robert Capa, David Seymour, William Vandivert et George Rodger. Pour la première fois, des photographes s’unissent pour contrôler leurs choix de reportage, défendre leurs intérêts artistiques, politiques et économiques. Aujourd’hui, l’agence Magnum reste la référence mondiale du photo-reportage.
« L’instant décisif » est généralement associé à Henri Cartier-Bresson. Mais il s’agit en réalité d’une expression que le photographe a emprunté au Cardinal de Retz dans la préface son premier recueil paru en 1952 : « Il n’y a rien en ce monde, dit celui-ci, qui n’ait un moment décisif ». Pour Henri Cartier-Bresson l’instant décisif est celui qui précède et qui contient en germe l’événement lui-même, qui donne aux « regardeurs » que nous sommes la possibilité parfois amusée d’anticiper.
Pour Henri Cartier-Bresson “l’appareil photo est un carnet de croquis”. Et cette expression n’est pas à prendre à la légère. En réalité, le photographe voulait être peintre. Il étudie avec le portraitiste Jacques-Emile Blanche, apprend la composition avec André Lhote et fréquente les cercles surréalistes. S’il abandonne sa carrière de peintre, c’est en partie grâce à la célèbre mécène et collectionneuse Gertrude Stein. En effet, venu lui présenter ses œuvres, elle le décourage de poursuivre dans cette voie. Il part alors en Afrique et réalise ses premiers clichés.
Le 23 juin 1940, Henri Cartier-Bresson est fait prisonnier de guerre. En 1943, Nancy et Beaumont Newhall du Museum of Modern Art de New York (MoMA), pensant qu’il avait disparu pendant la guerre, préparent une exposition « posthume » de son travail. Mais cette année-là, Henri Cartier-Bresson s’était en réalité évadé après deux tentatives infructueuses. Il apprend en 1945 l’existence de cette exposition et finit par la superviser.
En 1931, Henri Cartier-Bresson découvre dans la revue Arts et Métiers Graphiques une photographie de Martin Munkácsi. Cette découverte le convainc de se consacrer à la photographie. A ce sujet, il a déclaré : « J’ai soudain compris que la photographie peut fixer l’éternité dans un instant. C’est la seule photo qui m’ait influencé ».
Génie incontesté de la photographie, l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson a inspiré de nombreux photographes. En voici quelques exemples :
Née en 1926 à New York, Vivian Maier est une photographe de rue américaine dont le travail a été découvert à titre posthume. De son vivant, elle gagne sa vie en tant que gouvernante d’enfants. Plus qu’une passion, la photographie apparaît chez elle comme une nécessité, voire une véritable obsession. On considère que Vivian Maier a pris 120 000 clichés de rue au cours de sa vie. Une impressionnante quantité de films – qu’elle n’a pas développés faute d’argent – s’est accumulée dans les cartons qu’elle emportait à chaque changement d’employeur.
Catherine Balet est une artiste française née en 1959. Dans sa série « Looking for the Masters in Ricardo’s Golden Shoes », elle met en scène Ricardo Martinez Paz, jeune dandy de 76 ans, rejouant de célèbres scènes photographiées par des grands maîtres de l’image, dont celles d’Henri Cartier-Bresson dont elle imite aussi la gamme des gris.
Contemporain d’Henri Cartier-Bresson, Roger Schall profite, au début des années 30, de la « révolution Leica » pour satisfaire sa passion de l’image prise sur le vif. Paris constituera son terrain d’exploration privilégié, et la nuit lui permettra de saisir et de révéler avec force et sensibilité les contours si particuliers d’une ville faite de contrastes, il immortalise le décor urbain, les lumières, les Parisiens.
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