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LES 5 EXPOS A VOIR EN OCTOBRE !
Artstyle 29 Sep 2015

LES 5 EXPOS A VOIR EN OCTOBRE !

Ca y est, la rentrée est passée, l’effervescence retombe et c’est la routine qui recommence! Et en plus, il faut déjà remettre les manteaux ! En somme, la déprime de l’automne se profile… La solution? Ne pas laisser retomber le soufflet et continuer à nourrir votre esprit grâce à notre sélection des cinq expositions à voir à Paris au mois d’octobre en partenariat avec ParisBouge

{1. JR DECADE – PORTRAIT D’UNE GÉNÉRATION – Galerie Perrotin}

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JR. « Ballet dancers in containers », Le Havre, France, 2014″

Du 12 septembre au 17 octobre, la Galerie Perrotin présente « DECADE, portrait d’une génération » du street artist JR, qui propose un retour sur ses 10 années de production artistique à travers un échantillon varié : vidéos, encres sur bois et photographies.

L’exposition s’ouvre sur une installation immersive faite de projections au sol et réalisée par l’artiste dans la cité de Clichy-Montfermeil en écho aux émeutes urbaines de 2005, point de départ d’une période de grande agitation socio-politique dans cette banlieue. C’est déjà dans cette banlieue que JR avait mené son premier projet, pour lequel il avait photographié des jeunes habitants du quartier avant de les coller en grand format sur les façades de l’immeuble, une œuvre soudain très médiatisée au cours des émeutes de l’année suivante.

Il se lance ensuite dans plusieurs autres projets : 28 Millimètres (composé de « Face2Face – 2007 », et « Women Are Heroes – 2008/2010 »), puis plus tard « Wrinkles of the City (2008/2015)» et reprend le principe de son premier projet en exposant les portraits des jeunes de la cité cette fois dans le centre de Paris, accompagné de leur nom, prénom et adresse précise pour rompre avec la mise à distance des média.

La carrière de JR s’emballe et les projets prennent de plus en plus d’ampleur : il participe au Projet National de Rénovation Urbaine en 2012, et est invité à réaliser un ballet pour le New York City Ballet en 2014, qui donnera lieu à un film produit et réalisé par JR.

Aujourd’hui, 10 ans après les émeutes qui ont secoué la France, l’exposition « DECADE, Portrait d’une génération » témoigne de l’engagement de JR et de sa volonté d’ancrer ses images dans le réel pour repousser les limites du possible.

{2. HENRY DRAGER- MUSÉE D’ART MODERNE DE LA VILLE DE PARIS}

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Détail de « Statues de Glandeliniens étranglant des enfants frappés par la foudre » @ Roger-Viollet @2015 Kiyoko Lerner

En 2012-2013, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris a reçu un don exceptionnel de 45 œuvres de la succession Drager. Enrichie de prêts d’autres institutions internationales (le MoMa, la collection d’Art Brut de Lausanne et des collections particulières), l’exposition Henry Drager du Musée d’Art Moderne nous plonge dans l’univers imaginaire de cet artiste hors-norme, considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands représentants de l’art brut.

L’histoire d’Henry Drager est celle de l’artiste mort dans l’anonymat et qui jamais n’aurait pu imaginer le succès posthume de son œuvre. Né à Chicago en 1892, Henry Darger est orphelin de mère dès l’âge de 4 ans. Laissé à son père pendant une année, celui-ci le place ensuite dans un foyer, qu’il quittera pour intégrer une institution pour handicapés mentaux, d’où il s’enfuit à l’âge de 17 ans pour aller vivre à Chicago. Il travaille alors jusqu’à sa retraite comme plongeur dans un hôpital de ville. Ce n’est qu’après sa mort que son logeur découvre dans ses affaires une autobiographie de 2000 pages et une œuvre littéraire de quinze mille pages intitulée « In the Realms of the Unreal » accompagnés de nombreuses aquarelles, collages et décalques de très grands formats. Ses œuvres sont inspirées d’album de coloriage, de bandes dessinées et de la littérature enfantine du début du XXème siècle.

L’exposition du Musée d’art Moderne rend hommage au monde onirique de cet artiste atypique.

{3.ALBER ELBAZ / LANVIN : MANIFESTE-MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE}

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Du 9 septembre au 31 octobre, la Maison Européenne de la Photographie propose l’exposition « Alber Elbaz / Lanvin : Manifeste » sur l’actuel directeur artistique de la maison de luxe, alors que vient de s’achever la rétrospective sur Jeanne Lanvin au Musée Galliera. C’est la première fois que ce musée consacre une exposition à un grand couturier, et ce, tout en images.

Les défilés, leur arrière-scène, les essayages, les créations Lanvin : voilà l’univers dans lequel le visiteur est plongé, dans une volonté de faire constamment dialoguer les créations de mode d’Alber Elbaz avec la photographie. Accompagné d’une vidéo rythmée par la voix d’Alber Elbaz, un ensemble de 350 photographies retranscrivent cet univers si singulier des grandes maisons de couture où l’amour du vêtement est partagé par tous.

Le but de l’exposition est de faire entrer le visiteur dans l’univers mental du créateur ; il n’y a donc pas de lectures fixes ou d’analyse extérieure : une exposition qui parle au cœur plus qu’à l’esprit.

{4. MY SURFACE IS YOUR CANVAS- GALERIE ONEIRO}

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Du 7 septembre au 7 novembre, la Galerie Oneiro présente les œuvres de l’artiste allemande Mona Ardeleanu dans une exposition intitulée « My surface is your canvas ».

L’exposition rassemble un ensemble de peintures, d’aquarelles et de dessins de cette artiste mieux connu en Allemagne qu’en France.

Abstraites, figuratives et réalistes tout à la fois, les œuvres de Mona Ardeleanu déroutent par leur étrangeté familière. L’art de cette jeune allemande a beau être représentatif et réaliste, les objets qu’elle représente sont, eux, imaginaires. Composés de tissus, de dentelles, de bandes cuir, de chaînes ou de fourrure, ils évoquent des matières différentes, des corps, des oiseaux, ou des créatures mystérieuses.

L’originalité de l’œuvre de Mona Ardeleanu repose sur l’alliance d’une technique classique maîtrisée à la perfection à la représentation d’objets purement sortis de son imagination au fur et à mesure que la peinture progresse.

{5. STÉPHANE GIZARD – LIKE ME- MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE}

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Du 9 septembre au 31 octobre, la Maison Européenne de la photographie consacre également une exposition à Stéphane Gizard, qui commença sa carrière de photographe pour des grands magazines et agences tels que Sygma and Sipa. Assez rapidement, il se rapproche du monde du cinéma et devient connu pour ses clichés d’acteurs de sa génération. En parallèle, il mène son premier projet personnel, « Boys and Girl » pour lequel il photographie 34 garçons et une fille de la rue, proposant ainsi une réflexion sur l’ambiguïté sexuelle de l’adolescence. C’est comme ça que lui vient l’habitude de prendre des portraits d’inconnus au hasard des rencontres. C’est le début de 20 ans pendant lesquels Stéphane Gizard se spécialise dans le portrait de la tranche d’âge 16-20 ans, une période de la vie décisive selon lui dans la formation du caractère, et de rupture entre enfance et âge adulte. C’est une période entre recherche de soi et fragilité que Stéphane sait capter et retranscrire à la perfection.

L’exposition « LIKE ME » propose une nouvelle approche du portrait et une réflexion sur ce genre multiséculaire. Dans un premier temps, le visiteur est face à des images fragmentées (bras scarifié, dos tatoué, silhouette sans visage etc.) ; et dans un second, une présentation en dyptique fait dialoguer le regard du photographe sur son modèle et celui du modèle sur lui-même. Pour la première image, c’est le modèle qui prend la pause qu’il veut, et pour la seconde, c’est le photographe qui dirige. Cette partie questionne toute la pratique actuelle du « selfie » et de l’image que nous voulons renvoyer de nous-même, entre besoin d’être désiré, de se singulariser ou au contraire d’être à la mode.

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