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Le MAC Lyon présente Wall Drawings : Icônes Urbaines
Artstyle 18 Oct 2016

Le MAC Lyon présente Wall Drawings : Icônes Urbaines

Quand l’art envahit les murs et les rues de la cité-monde, cela donne l’exposition WALL DRAWINGS Icônes urbaines, au MAC Lyon du 30 septembre au 15 janvier 2017.

Sur une proposition de Julien Malland alias Seth & Hervé Perdriolle, remixée par l’équipe du musée avec Charley Case (Belgique), Franco Fasoli / Jaz (Argentine), Kid Kréol & Boogie (La Réunion), Addam Yekutieli aka Know Hope (Israël), Reko Rennie (Australie), Saner (Mexique), Teck (Ukraine), Elliot Tupac (Pérou) et Wenna (Chine).

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Franco Fasoli / Jaz au travail © photo : Elisabeta Riccio

LE MOT DU PRÉSIDENT

La rue, la ville, les murs, l’impro, le collectif, les flux d’images, le partage des expériences, le dialogue se sont, partout dans le monde, imposés sous le terme aux frontières floues de Street Art.

L’art contemporain avait inventé le Wall Drawing (dessin directement exécuté sur le mur), le Street Art a créé l’icône urbaine. Alors nous avons pris les deux et avons choisi les icônes qui, plongeant dans l’histoire, s’attachaient aux « traditions » et au local/global mélangés. Mêler les territoires, c’est ouvrir une fenêtre. Mais comment ouvrir une fenêtre dans un musée après celle d’Alberti, sans recourir aux métaphores ?

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Seth, Boeung Kak – Phnom Penh (Cambodge), février 2013 © photo : Seth

« Avec Julien Malland et Hervé Perdriolle nous nous sommes tout d’abord interrogés sur l’autorité – vérité qui pourrait légitimer une exposition intra-muros. Était-il bien « légitime » en effet, d’inventer un espace et des murs-de-dedans quand tout devrait se passer dehors, et a fortiori dans un musée où les murs sont (pré)destinés à recevoir des images ? Alors que l’essentiel du Street Art se joue dehors, à l’échelle des continents, sans autorisation, sur une géographie démesurée, sur des murs gigantesques ou décomposés (ou les deux), ou trouvés et pas construits à cet effet, et pratiqués ensemble sur du commun partagé…

L’histoire de l’exposition, son récit, serait celui de Julien Malland, l’étonnant voyageur qui depuis des années partage les murs, les quartiers, les bombes, les gestes et les idées avec le reste de la planète et signe Seth. Son parcours serait le trait d’union entre la géographie, les artistes, les icônes et les images. L’ambition de l’exposition consiste à confondre les terrains et fondre les clôtures. C’est un voyage en autant de pays qu’il y a d’artistes : Belgique, Argentine, France et Réunion, Israël, Australie, Mexique, Ukraine, Pérou, Chine. En autant d’artistes qu’il y a d’images à inventer, d’œuvres à esquisser. Charley Case, Franco Fasoli / Jaz, Kid Kréol & Boogie, Addam Yekutieli aka Know Hope, Reko Rennie, Saner, Teck, Elliot Tupac, Wenna, sont invités, comme c’est l’usage « dehors », à fi celer leurs murs dedans, au musée, pendant les 10 jours qui précèdent l’ouverture de l’exposition (nous entrouvrirons nos portes du 19 au 28 septembre pour partager ce « work in progress ».).

Ensemble, leur voyage est celui du commun, de l’expérience partagée, mêlant avec dextérité, raison et folie tout à la fois, les techniques les plus diverses : maîtrise du trait, peinture bitumeuse, pétrole, goudron, assemblage, ready-made, tatouage, motif géométrique, sérigraphie, lettrage, affiche, collage, texte, « tableau », illustration, céramique… Global ! »

Thierry Raspail, directeur du MAC Lyon

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