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Art Basel 2018 : 5 œuvres à ne pas louper
Artstyle 14 Juin 2018

Art Basel 2018 : 5 œuvres à ne pas louper

Nous y sommes, comme chaque année, Art Basel, la plus grande foire d’art contemporain ouvre ses portes dans la ville de Bâle pour accueillir les collectionneurs du monde entier et leur présenter les oeuvres de quelque 291 galeries. C’est un peu le Noël des collectionneurs ! Et si toutes les oeuvres de la foire sont incontournables, nous avons décidé de vous montrer les plus incontournables des incontournables. Surtout qu’Art Basel a la particularité d’organiser une section « Art Unlimited » qui réunit toutes les oeuvres… sans limites, donc des pièces monumentales, des vidéos, des installations envahissantes, forcément, on en prend plein les yeux. 

Niloufar Banisadr
Niloufar Banisadr, Art Basel 2018, Bâle, Suisse

Cerith Wyn Evans, galerie Artcube pour Unlimited

Art Basel
Cerith Wyn Evans, Neon Forms (after Noh I), 2015

Inspiré par la chorégraphie des mouvements du théâtre japonais traditionnel, Cerith Wyn Evans conçoit des oeuvres en néons suggérant un mouvement et induisant une forme physique en lévitation. Les lignes fines et subtiles de lumières dessinées dans l’espace nous apparaissent comme le fait d’un seul trait animé par un flux d’énergie.

Carlos Cruz-Diez, Galeria Raquel Arnaud pour Unlimited

Art Basel
Carlos Crus-Diez, Translucent Chromointerferent Environment, 1974 – 2009

Carlos Cruz-Diez, acteur majeur de l’art optique a surpris les visiteurs d’Art Basel avec son oeuvre «Translucent Chromointerferent», une oeuvre d’art cinétique où le mouvement est initié par les mobiles accrochés et les actions du public. Les couleurs apparaissent ici en fonction de l’espace et du temps, ce prisme de couleur en constante évolution pousse le spectateur à remettre en question les connaissances acquises par l’Homme et la notion même de vérité. Comme ce spectre de lumière, la connaissances n’est pas forcément celle que nous croyons, ou du moins, elle peut occulter des vérités complexes que nous ignorions…




Elmgreen & Dragset, König Galerie

Art Basel
Elmgreen & Dragset, Statue of Liberty, 2018

Incontournables des foires, les artistes farceurs et insolents Elmgreen & Dragset étaient également exposés à Art Basel avec leur oeuvre « Statue of liberty », une section du mur de Berlin à laquelle est ancré un distributeur. Selon les artistes, le mur de Berlin est devenu une attraction touristique comme la Tour Eiffel ou la statue de la liberté. Cette oeuvre raconte l’histoire de Berlin et de sa gentrification dans un style minimaliste propre à ce surprenant duo d’artistes.

Barbara Bloom, Galerie Gisela Capitain en collaboration avec Galleria Raffaella Cortese, Milan, et David Lewis Gallery pour Unlimited

Art Basel
Barbara Bloom, The Tip of the Iceberg, 1991

Les premiers pas dans l’oeuvre de Barbara Bloom peuvent sembler bien étranges. Comme dans une cabine, sous l’eau ou dans les airs, on s’approche du centre de la pièce où, sur une petite table ronde illuminée par un spot en forme de hublot, sont disposés des assiettes en porcelaine arborant le logo du Titanic. Au plafond, une frise de sculptures copient les objets jetés ou perdus dans l’espace répertoriés par la NASA. Vous l’aurez bien compris, l’artiste conceptuelle américaine nous montre l’absence de l’Homme et laisse ces objets raconter leur propre histoire…

Rashid Johnson, galerie Hauser & Wirth, pour Unlimited

Art Basel
Rashid Johnson, Antoine’s Organ, 2016

Derrière ces échafaudages et ses barreaux, l’artiste américain Rashid Johnson a crée un écosystème très organisé  auquel il a associé des néons, des moniteurs vidéo et également un piano. Cette accumulation d’objets harmonieusement placés est à la fois inattendue et très satisfaisante pour le spectateur, surtout lorsque l’oeuvre est animée par le pianiste Antoine Baldwin qui performe au piano un mélodie flottante et enivrante…