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5 EXPOSITIONS A NE PAS MANQUER AU PALAIS DE TOKYO
Artstyle 12 Fév 2016

5 EXPOSITIONS A NE PAS MANQUER AU PALAIS DE TOKYO

Le Palais de Tokyo propose 5 expositions d’envergure du 19 Février au 16 Mai. Artsper vous recommande de découvrir ce programme passionnant, qui met en scène la première exposition personnelle de Jean-Michel Alberola depuis sa rétrospective au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, il y a près de 20 ans, le travail fascinant de Florian et Michael Quistrebert, le film inédit de Louidgi Beltrame et l’installation poétique de Sarah Favriau. 

JEAN-MICHEL ALBEROLA

{L’aventure des détails // 19 fév – 16 mai 2016}

Dans la théorie philosophique de Deleuze et Guattari, un rhizome est un modèle descriptif dans lequel les éléments ne suivent pas un subordination hiérarchique mais sont interconnectés.

Le Palais de Tokyo l’invite à réaliser une exposition personnelle d’envergure, la première à Paris depuis sa rétrospective au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, il y a près de 20 ans. Evoluant entre réflexions artistiques et questionnements politiques, entre conceptualisme, abstraction et figuration, l’œuvre de Jean-Michel Alberola, unique et percutante, n’est jamais dénuée d’humour, et arpente les intervalles entre esthétique, politique, et sentiment.

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Jean-Michel Alberola, (Crâne) néon, 1995. Enseigne intérieure, 20 x 25 cm. Commande de la Fondation Cartier à l’occasion de l’exposition L’Effondrement des enseignes lumineuses, 1995. Collection Fondation Cartier pour l’art contemporain, Paris. © Jean-Michel Alberola. Photo © Florian Kleinefenn. © ADAGP, Paris, 2016

 FLORIAN ET MICHAEL QUISTREBERT

{ The Light of the Light // 19 fév – 16 mai 2016 }

Le duo de frères, originaire de Nantes et nommé au Prix Marcel Duchamp en 2014, est invité à investir une surface de 1000 m2 au Palais de Tokyo. Ils déploient un vaste théâtre optique au sein duquel lumières, vidéos et peintures conduisent le visiteur à évoluer entre des œuvres dont l’expérience est troublée par les brillances et les mouvements internes des objets.

De grand format, les surfaces de leurs oeuvres aux couleurs iridescentes étonnent tant par leur fini brillant, étincelant, que par la manière dont elles reflètent les lumières artificielles et naturelles de leur environnement. Leur lent tournoiement mécanique et la projection d’une vidéo monumentale en fin de parcours perturbent alors l’équilibre et les repères sensitifs du spectateur en immersion.

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Florian & Michael Quistrebert, vue d’exposition, « Hyperdelia », galerie Crèvecoeur, Paris, 2015. © Aurélien Mole. Courtesy galerie Crèvecoeur

 LOUIDGI BELTRAME

{El Brujo // 19 fév – 16 mai 2016}

Lauréat du Prix SAM pour l’art contemporain 2014, Louidgi Beltrame (né en 1971 à Marseille) présente un film inédit: El Brujo (le sorcier en espagnol). A travers ce film, il réactive dans un paysage archéologique du littoral péruvien le motif de la fuite du jeune Antoine Doinel vers la mer dans la scène finale des Quatre Cents Coups (1959).

« Louidgi Beltrame réalise des films d’architecture qui s’appuient sur la fiction, à l’inverse de ce qui se pratique généralement au cinéma où le décor est censé servir l’intrigue. L’argument narratif est prétexte à faire bouger des corps et leurs déplacements orientent le cadrage et la lecture des bâtiments ou des espaces urbains. »

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Louidgi Beltrame, El Brujo, 2015. Photographie du tournage novembre 2015. Courtesy de l’artiste & Jousse Entreprise Gallery

 SIMON EVAN

{Not Knocking On Heaven’s Door // 19 fév – 16 mai 2016}

Le Palais de Tokyo présente la première exposition personnelle en France de Simon Evans, duo d’artistes lauréats du Prix Canson® 2014. Auteurs d’une œuvre sur papier où l’art et la vie se confondent, les artistes proposent de pénétrer dans un espace recréant le labyrinthe de leurs esprits.

S’inscrivant dans la filiation des expérimentations de Georges Perec, de Guy Debord ou des Situationnistes, ils mêlent dessins, mots et collages, le plus souvent à partir d’éléments scotchés, et agencent sur le papier des débris, traces et autres rébus collectés au cours d’errances urbaines. Leurs œuvres esquissent avec poésie et humour les contours d’une géographie mentale écrite à quatre mains.

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Simon Evans, How to Live with a Loved One’s Illness, 2007, divers matériaux sur papier, encadré. © Simon Evans, Courtesy James Cohan Gallery (New York / Shanghai)

SARA FAVRIAU

{La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière // 19 fév – 16 mai 2016 }

Lauréate du Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2014, Sara Favriau (née en 1983, vit à Paris) déploie une sculpture monumentale et poétique faite de tasseaux de bois taillés, sculptés et assemblés en cabanes-réceptacles, au sein desquelles plusieurs autres artistes sont invités à exposer. Sara Favriau s’attache à l’idée de prolongement, créant des ponts entre la forme et le contenu.

« Le collaboratif ce n’est pas seulement lier des individualités, c’est les faire travailler ensemble, mettre en place une conversation. »

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Vue d’atelier de l’installation, J’ai remonté le temps y avait rien à faire. Les mêmes carrosses en bois à toute allure, bois, dimensions variables – 9m2, 2014. Courtesy de l’artiste et de la galerie Maubert (Paris)

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