Analyse d'un chef-d'œuvre : la nuit étoilée de Van Gogh
Artsper vous propose de plonger dans les secrets de la Nuit Étoilée de Vincent Van Gogh, une œuvre mythique dont les détails ne cessent de nous passionner.
Ignoré de son vivant, incompris par l’école des Beaux Arts et rejeté par ses contemporains, Vincent van Gogh a bouleversé la peinture, et laisse derrière lui une oeuvre immense composée de plus de 850 peintures. A l’occasion de cette exposition, Artsper vous propose de découvrir 10 anecdotes sur ce génie tourmenté.
En 1875, Van Gogh travaille à la galerie Boussod et Valadon à Paris. Il n’apprécie pas les oeuvres qu’il est chargé de vendre et ne se gêne pas pour le dire à sa clientèle, ce qui lui vaut son renvoi moins d’un an après avoir pris ses fonctions.
En 1876, Van Gogh s’engage comme instituteur dans une école pour élèves déshérités. Il est bouleversé par leur misère et s’acquitte mal de sa tâche. Il décide alors de devenir pasteur pour consoler les malheureux. Mais sa grande vocation et la charité dont il fait preuve ne compensent pas son manque d’éloquence et de savoir théologique : sa mission n’est pas renouvelée. Cette déception le laisse totalement désemparé.
En 1881, Van Gogh tombe amoureux d’une de ses cousines, Kee, qui repousse ses avances. Au cours d’une entrevue dramatique avec les parents de Kee, il maintient sa main à la flamme d’une bougie, jusqu’à ce que ceux-ci acceptent d’aller chercher leur fille. Son sacrifice ne lui permet pas de conquérir sa cousine, et il est anéantit par cette déception amoureuse.
Un soir de 1882, il prend sous son aile Sien, une fille de joie qui attend un enfant. Van Gogh vit avec elle pendant plus de 18 mois, et s’impose de lourds sacrifices pour faire vivre cette Sien et l’enfant qu’elle met au monde. En échange, elle lui sert parfois de modèle.
En 1888, Paul Gauguin accepte de rejoindre Van Gogh à Arles pour constituer « l’Atelier du Midi »dans sa maison jaune. Mais les deux artistes ont du mal à s’entendre, tant sur le plan humain qu’artistique. Au cours d’une dispute, Van Gogh se précipite sur Gauguin, un rasoir à la main, puis s’arrête à temps, honteux. Pour se punir d’avoir voulu faire du mal à celui qu’il considérait comme un ami, il se tranche l’oreille gauche.
A son arrivée à l’asile de Saint Rémy de Provence, Van Gogh demande à avoir une seconde cellule, afin que celle-ci puisse lui servir d’atelier. Quand il n’est pas victime de crises, le peintre travaille avec acharnement. Il peint des vues de sa chambre ou des portraits de ses gardiens, les autres modèles lui faisant défaut.
Théo est le frère cadet de Vincent : bien qu’il soit plus jeune que lui, il est son protecteur. Théo est marchand d’art, et il se démène au fil des années pour vendre les oeuvres de son frère, sans succès. Tout au long de sa vie, Théo soutient Vincent Van Gogh et assure sa subsistance. Bienveillant, Théo prénomme même son fils Vincent pour faire plaisir à son frère. Depuis 1914, les deux frères, si unis dans la vie, reposent côte à côte au cimetière d’Auvers.
En 1890, Théo écrit à Vincent Van Gogh pour lui faire part de la vente de son tableau La vigne rouge pour 400 francs. Même avec les efforts de Théo, il s’agira de l’unique fois. L’artiste trouve difficilement des endroits où exposer ses oeuvres. La plupart des amateurs d’art de l’époque se moquent de ses peintures et ne les comprennent pas.
En 1890, il écrit à sa famille à propos de son tableau L’amandier en fleurs. Il explique comment l’art japonais l’a inspiré. Van Gogh surnomme même les impressionnistes « Les Japonais de France ». En effet, il n’était pas le seul peintre à l’époque à copier les estampes japonaise : on observe de multiples références ou inspirations nippones chez d’autres maîtres impressionnistes tels que Camille Pissarro, Edgar Degas ou Mary Cassatt. Pour Van Gogh, la Provence est un second Japon. Il écrit à son frère que les peintures qu’il réalise dans cette région constituent la suite de l’art des japonais.
Van Gogh se soucie de rendre l’obscurité naturellement, sans recourir à la couleur noir. Dans une lettre qu’il écrit à Théo, Van Gogh fait part de sa satisfaction d’être parvenu à peindre Terrasse d’un café le soir, sans utiliser un seul pigment noir mais seulement du bleu, du vert et du violet.
Retrouvez les oeuvres de Van Gogh comme vous ne les avez jamais vues du 22 février au 31 décembre 2019 à l’Atelier des Lumières à Paris et du 1 mars 2019 au 5 janvier 2020 aux Carrières de Lumières aux Beaux de Provence.
Fondée en 2013, Artsper est une marketplace en ligne d’art contemporain. En partenariat avec 1 800 galeries d’art professionnelles autour du monde, elle rend accessible à tous la découverte et l’acquisition d’œuvres d’art.
En savoir plus