Les artistes les plus drôles du monde
Et si l'art était finalement le meilleur moyen de rire ? C'est ce que pensent et défendent ces artistes aux œuvres amusantes et profondes !
Reconnu pour ses satires artistiques, David Shrigley utilise le dessin comme médium humoristique et cathartique. À l’aide d’une technique efficace, il traite en toute simplicité des absurdités humaines et sociales. Mais quels sont les spécificités et les secrets d’un tel artiste ? Voici 7 choses que vous devez savoir sur l’artiste David Shrigley !
Shrigley a un bagage estudiantin… assez atypique ! Il a d’abord étudié l’art et le design à l’école Polytechnique de Leicester. Puis, il a été diplômé d’art environnemental à l’école des beaux-arts de Glasgow. Une double formation qui a sûrement contribué à forger cet ovni du monde de l’art.
Même si la spécialité de David Shrigley reste le dessin, cet artiste est caractérisé par sa pluralité. En effet, son travail regroupe la peinture, la sculpture, les installations, la photographie… et même l’animation ou la musique ! L’esprit satirique de Shrigley lui a notamment permis de réaliser un projet particulièrement drôle, sa chanson Hey You. Ce morceau – réalisé en duo avec Regis Laugier – est issue de l’album Play something awful. Et effectivement… Si ce morceau fait sourire, il est loin d’être mélodieux !
David Shrigley a aussi sa propre boutique, cofondée avec le galeriste Nicolai Wallner. Vous y trouverez des objets aussi improbables qu’artistiques, allant du poster, à la décoration, en passant par les vêtements. Pour les plus grand.e.s fans, c’est même l’occasion de dégoter des éditions limitées. Curieux.se d’y faire un tour ? Vous pouvez découvrir le Shrig Shop au détour d’une rue de Copenhague !
Le travail de Shrigley parcourt le monde et peut se vanter d’avoir été exposé dans les musées les plus prestigieux. En 2015, l’Art Basel Unlimited a par exemple présenté son installation Life Model. Certaines de ses œuvres sont aussi exposées au MoMA, à la Royal Academy of Arts ou encore au Tate.
On ne va pas se mentir, les animés de David Shrigley ne sont pas idéals pour les enfants. Mais une chose est sûre, ils sont surprenants ! Dans New friends, un carré humanisé tombe dans une fête de ronds vivants. Ses derniers le forcent à passer à la scie électrique, de façon à arrondir ses bords carrés. Dans Landry, un homme se rend dans une laverie automatique et met son cheval dans la machine à laver. Sans oublier Headless Drummer, qui présente un batteur sans tête, ou Lightswitch, un doigt qui appuie sur un interrupteur pendant 1m30. Dans The door, un petit garçon d’une dizaine d’années souhaite retourner dans le ventre de sa mère… Et alors qu’il réalise son fantasme en plein sommeil, il tombe sur son père. De quoi questionner certaines normes sociales et rire de nos travers personnels !
Reconnue pour son cadre hors du commun, la Sketch Gallery de Londres attire chaque jour des centaines de visiteurs. En 2014, David Shrigley y contribue grâce à son exposition de 200 dessins.
Shrigley a beau être hors norme, il aime l’efficacité. C’est pourquoi il ne parle pas beaucoup de son travail. Au contraire, il considère que ce dernier est totalement clair et qu’il ne mérite pas vraiment d’explication. À ses yeux, le contenu textuel et visuel se suffit à lui-même.
Traits simplissimes, phrases courtes et absurdes, humour grinçant… Shrigley est considéré par certain.e.s comme un génie hilarant, alors que d’autres le définissent comme l’enfant terrible de l’art contemporain. Tantôt glorifié, tantôt critiqué, il ne laisse jamais indifférent.e ! Et vous, que pensez-vous de cet inclassable ?
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