
10 choses à savoir sur... Keith Haring
L’équipe d’Artsper se penche régulièrement sur la vie des artistes que nous aimons. Notre objectif ? Explorer leur héritage à travers 10 anecdotes, depuis leur naissance à la fin de leur carrière. Même s’il s’agit d’une rétrospective totalement subjective, c’est l’occasion de redécouvrir l’œuvre d’un l’artiste et d’en apprendre plus sur les « petites histoires », en plus de la grande histoire officielle. Plongeons ensemble dans les 10 faits à savoir sur l’artiste de talent à la renommée mondiale, Keith Haring.
1. Keith Haring naît en Pennsylvanie en 1956

Haring naît en 1956 à Reading, en Pennsylvanie. Il est élevé dans la ville conservatrice de Kutztown. Son amour pour l’art commence à un jeune âge, quand il a appris le dessin aux côtés de son père ou en regardant des dessins animés.
2. Il démarre sa carrière artistique dans le métro à New-York

Au début des années 1980, Haring se fait connaître en dessinant dans le métro de New-York avec un morceau de craie blanche. Il rejoint rapidement la scène artistique underground new-yorkaise, alors florissante de cerveaux créatifs et novateurs.
3. Sa première exposition solo a lieu en 1981

La toute première exposition solo de Haring à New-York a eu lieu au Westbeth Painters Space. Il s’agit d’une communauté d’artistes et d’un complexe de logements à but non lucratif. L’exposition était intitulée « Des Refusés : New Drawings by Keith Haring Black-Blue Prints ».
4. Il s’engage dès son plus jeune âge

L’artiste est connu pour son activisme, notamment pendant l’épidémie de sida dans les années 1980. Son désir de changer le monde est visible dès sa pré-adolescence, lorsque lui et son ami Kermit Oswald griffonnent des graffitis anti-Nixon dans leur ville rurale conservatrice.
5. Il a également réalisé des sculptures

Les œuvres sculpturales de Haring sont nettement moins connues que ses dessins et ses toiles. Pourtant, il a aussi réalisé des sculptures, dans lesquelles on retrouve son style caractéristique, avec des couleurs vives et un style graphique. L’œuvre ci-dessus, représentative de son travail, est l’un des nombreux exemples de sculptures produites par Haring tout au long de sa carrière.
6. Il est très ami avec Jean-Michel Basquiat

Haring rencontre Jean-Michel Basquiat au Club 57, une boîte de nuit de New-York. Ils deviennent rapidement des amis proches, partageant des valeurs communes et un goût pour l’art underground. Aujourd’hui encore, le duo est l’une des amitiés célèbres dans l’art et ils restent les figures de proue de la scène artistique new-yorkaise des années 1980.
7. Crack is Wack est l’une de ses œuvres emblématiques

Crack is Wack est l’une des œuvres d’art les plus significatives de l’artiste. La fresque se trouve à Harlem à New-York. Cette peinture murale à deux faces est une réaction à de l’épidémie de crack, qui atteint son apogée dans les années 1980. Elle évoque et critique son impact sur les communautés américaines.
8. Son marchand d’art a vandalisé Guernica de Picasso

Le marchand d’art de Haring, Tony Shafrazi était le propriétaire de la galerie d’art Shafrazi à New-York. En 197, il a attiré l’attention du monde de l’art avec une anecdote croustillante. Pour protester contre la guerre du Vietnam, Shafrazi était entré dans The Museum of Modern Art de New York et avait peint à la bombe l’œuvre Guernica de Picasso avec les mots « KILL ALL LIES » (en français, « Tuer tout mensonge ») en lettres rouges.
9. Il voulait rendre son art accessible à tous

Haring voulait rendre son art aussi accessible que possible. Ainsi, il avait créé son « Pop Shop » à SoHo, à New-York, où il vendait diverses œuvres d’art, des objets et des affiches. Haring a déclaré : « Je pourrais gagner plus d’argent si je me contentais de peindre quelques objets et d’en augmenter le prix. Ma boutique est une extension de ce que je faisais dans les stations de métro, en brisant les barrières entre le grand et le petit art ».
10. Il a réalisé la fresque de l’hôpital Necker à Paris

Keith Haring a réalisé la fresque de l’hôpital Necker-Enfants Malades à Paris en 1987. Tombée en désuétude et condamnée par les administrateurs de l’hôpital, la fresque a été restaurée en 2017. Après une carrière courte et brillante, marquée par des rencontres singulières, un engagement constat et des œuvres devenues mondialement célèbres, Haring meurt de complications liées au sida en 1990, à l’âge de 31 ans.

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